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Breaking Slow

9 Oct

FRA/ENGLISH

Cher lecteur,

La semaine dernière vers 16 heures, après 6 jours, 5 heures, 16 minutes et 3 secondes de mon habituelle procrastination, j’ai commencé à écrire un nouveau post. Je ne l’ai jamais terminé. Au lieu de cela, je me suis lancée dans une hasardeuse tentative d’auto analyse de mes dimanches. En gros, je vis deux sortes de dimanche. Les dimanches magiques où je suis comme une folle à l’idée d’écrire sur une nouvelle série et les dimanches normaux où je suis folle comme une séries junkie normale. Mais dimanche dernier était différent.

Différent niveau qui change la vie. J’expérimentais ce qui s’appelle une révélation. Mon esprit m’implorait de ralentir. Mon cerveau n’en pouvait plus. Mon coeur refusait l’émotion fast-food. Pleurer, sourire, rire, réfléchir. Pleurer encore, sourire encore, rire encore et ainsi de suite.

Westworld aurait dû me tenir à coeur. Elle le méritait amplement. Mais, en la regardant, j’ai souri, ri, hurlé comme ses personnages humanoïdes. Mécaniquement. C’est à cet instant que la révélation numéro 2 s’est produite. Je pouvais faire autrement. J’allais faire autrement. J’allais ralentir. J’adore la bouffe bio. Je veux de la TV bio. Et je refuse d’être une TV-holic. J’ai trop de respect pour l’effort des scénaristes pour bloguer sur leur travail machinalement. Je rêve de recommencer à avoir le temps de réfléchir et d’apprécier leur écriture, le jeu des acteurs et le talent des réalisateurs.

J’ai donc pris une grande décision. J’ai décidé que la magie est plus forte que tout. Plus forte que le Peak TV. Plus forte que le binging. C’est OK de ne pas tout voir. C’est OK aussi de ne regarder les nouveautés qu’un an après leur diffusion. Même vingt ans. Il suffit de (re) voir le pilot d’Ally McBeal pour s’en convaincre. C’est OK car la prochaine fois que je posterai sur ILTVSW, peut-être dimanche prochain ou peut-être pas, cela ne sera pas parce que six séries ont débuté dans la semaine mais parce que j’ai rencontré un nouveau BFFF (Personnage préféré pour toute la vie) qui compte vraiment profondément pour moi… Comme Ricky Jerret, dans Ballers, I really want to feel the looooove.

Bientôt sur ILTVSW… Oups, pas encore tranché, désolée.

 

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Dear reader,

Last week around 4 pm and after 6 days, 5 hours, 16 minutes et 3 seconds of my usual procrastination process, I started a new blog post… And never finished it. Instead I started to auto analyze my Sundays. Basically there are two kind of Sundays for me. Magical Sundays when I am crazily excited by the perspective of writing about a new show and regular Sundays when I am just excited like a normal TV show addict. But what happened last week was different. 

Different like life changing different. I was having a revelation. My mind was begging me to break slow. My brain couldn’t take it anymore. My heart couldn’t deal with fast-food emotions. Cry, smile, laugh, think. Cry again, smile again, laugh again and so on and so forth.

I should have deeply cared about Westworld, it deserved it but I smiled, laughed, screamed just like its humanoids characters. Revelation number 2 happened. I could do things differently. I was going to. Breaking slow was my new thing. I have a passion for organic food. I want organic TV. I do not want to be a TV-holic anymore. I have to much respect for the writers daily pain to blog about their work mechanically. I want to go back to a place where I have time to enjoy the writing and the acting and the directing. A place where Peak TV is the networks problem. Not mine. 

So I made a big decision. I decided that magic won. Magic was stronger. Stronger than Peak TV. Stronger than binging. It is OK not to see it all. It is OK and it is great to watch new shows a year after they first aired. Even twenty years. If you need a proof (re) watch the pilot of Ally McBeal… It is OK because next time I will post on ILTVSW, maybe next Sunday or maybe not, it won’t be because six new shows started during the week but because I met a new Best Fiction Friend Forever I truly and deeply care about… Like Ricky Jerret in Ballers, I really want to feel the looooove. 

Soon on ILTVSW… Oops, not decided yet, sorry.

ILTVSW pilot crush : Ballers

14 Juin

FRA/ENGLISH

Le destin est un truc puissant. Depuis Eschyle, nous savons qu’il est inutile d’essayer de le contrarier. Ce qui est écrit est écrit. Fin de l’histoire. Ce soir, c’est une excellente nouvelle. Qui aurait pu prédire qu’un jour, un beau jour, deux de mes BFFF/Personnages préférés pour toute la vie les plus chers, pour qui j’ai une immense admiration et, oui, je l’avoue une égale affection, seraient réunis comme pour me satisfaire ? Vous savez comme nous sommes, nous les femmes, toujours convaincues que les hommes n’agissent qu’en fonction de nous, même si… c’est vrai mais qu’ils n’en sont simplement pas conscients au sens freudien du terme.

Donc HBO lance Ballers dimanche prochain. Ari Gold d’Entourage ne se contente donc pas de revenir en petite forme au cinéma, son esprit a réussi à s’échapper et venir hanter un stade de football à Miami. Arène dans laquelle, il est tombé sur qui ? Un autre personnage inoubliable Mr T aka coach Taylor aka Eric Taylor aka le meilleur homme bon de l’univers, de la série Friday Night Lights. Dwayne Johnson qui interprète Spencer Strasmore, ex joueur star tentant de devenir un manager à succès, fait un lien délicieux entre ces deux mondes. Homme de pouvoir qui essaye de devenir un homme tout court.

Ballers offre la vibe d’Entourage et sa comédie subversive. Les footballeurs comme les acteurs vivent dans un monde irréel tant qu’ils sont au sommet et leur atterrissage peut prendre la forme d’un cauchemar. Le show s’engouffre dans ce too much et ne se prive pas du burlesque. Mais peut-être car Peter Berg est à la réalisation, il y a de la tendresse dans la caméra qui rappelle qu’il est toujours possible pour un homme de devenir meilleur. Ou, au moins, d’être traversé par les notions de bien et de mal. « Les légendes ne prennent pas leurs retraites, elles se réinventent » dit l’affiche de la série. Un défi qui nous concerne finalement tous un jour ou l’autre. C’est peut-être la raison pour laquelle, Ballers est une promesse si tentante …

La semaine prochaine sur ILTVSW … Oups, pas encore tranché, désolée.

© HBO

TItre/Title : Ballers
Créateur/Creator : Steve Levinson
Cast : Dwayne Johnson, Omar Benson Miller, John David Washington, Rob Corddry, Troy Garity
Maths : 1 saison/season
Chaîne/Network : HBO/ OCS (France)

Destiny is powerful stuff. Since Aeschylus, we know that there is not point trying to do anything about it. Things that are meant to be are meant to be. End of the story. Tonight it’s great news, guys. What were the odds that one day, a beautiful day, two of my dearest BFFF/Best Fiction Friends Forever for who I have a tremendous admiration, and yes, an equal affection, would be united just as if it was made to please me. You know how we are, we women, always assuming that men always do everything just because of us even though it is… 100% true but they just aren’t aware of it in the freudian definition.

So HBO launching Ballers next sunday is a miracle. Ari Gold, from Entourage, is not only coming back poorly in theaters, his spirit has managed to escape and to haunt a football stadium in Miami where, guess what, he meets another unforgettable character Mr T aka coach Taylor aka Eric Taylor aka the best good man ever from Friday Night Lights. Dwayne Johnson playing Spencer Strasmore, an ex star player trying to become a successful manager, is the link between the two worlds. An ex powerful man trying to become a man.

Ballers offers the Entourage vibe and its subversive comedy. Football players are like actors, they live unreal lives as long as things works for them and when they stop, the going back trip to reality can be a nightmare. The show digs in the over the top situations this big guys are facing and burlesque is implied. But maybe because Peter Berg is in charge of the filming there is also a feeling of tenderness and very much a sense of the possibility for a man to become better. Or at least for a man to question himself about right and wrong. « Legends don’t retire, they reinvent » says the show poster. At some point, it is something that we all have to deal with. Maybe it is also the reason why that ride is such a great promise for us.

Next week on ILTVSW … Oops, not decided yet, sorry.

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